Affiche Frères d'exil
With
Xewat Gectan(Ibo)
Erdal Celik(Azad)
Nuretin Celik(Semo)
Bulent Buyukasik(Semo)
Drame social
Duration : 1h32
In Theaters : 12 April 2006
Reviews : Read
Empruntant autant à la tragédie qu'à la chronique réaliste Frères d'exil fiction dédiée à Pasolini témoigne avec une implacable rigueur d'un certain état des choses du monde d'aujourd'hui. La mise en scène rigoureuse et inventive sert admirable le propos. Une révélation. - Le Point
Frères d'exil révèle une personnalité de cinéaste prometteur: c'est avec une maîtrise étonnante que Yilmaz Arslan décrit le quotidien allemand de jeunes Kurdes pris dans un terrifiant engrenage de violence. - Le Nouvel Observateur
Filmée au plus près des êtres cette histoire d'une grande tendresse et d'une cruauté parfois insoutenable constitue une magnifique méditation sur le mal. - L'Expressmag
Primé à Locarno pour ce film qui fait appel à notre conscience pour une plus grande tolérance le cinéaste turc nous touche en plein coeur. - Paris Match
Le sujet pourrait être obscur mais il prend ici la forme passionnante d'une tragédie classique humaine et montre avec authenticité deux communautés leur codes et leurs déchirements au coeur de l'Europe de l'Ouest... éblouissant d'émotion. - ELLE
Un film très fort qui a sur la solitude des immigrés et les dangers du communautarisme au delà de l'antagonisme entre Turcs et Kurdes une valeur universelle. - Les Echos week-end
Ce film doit être vu ici de toute urgence. - Les Echos
La noirceur totale fustige toute forme de complaisance et assure au contraire la cohérence d'un film qui ne triche jamais. L'intensité et la rigueur extrème du film étreignent du premier au dernier plan. 3 bonnes raisons pour y aller : Les comédiens la plupart amateurs et tous excellents. Découvrir un cinéaste ça n'arrive pas tous les jours. Témoigner des désordres sociaux de l'époque en ne sombrant jamais dans les écueils du film à thèse ce n'est pas si courant. - Première
Suspense social engagé Frères d'exil frappe par la puissance et la justesse de ses comédiens tous amateurs. Studio Magazine
Frères d'exil commence à la Abbas Kiarostami... il se poursuit comme un documentaire sur la vie des immigrants prend parfois des accents de saga de l'immigration et vire au film noir. D'une parfaite âpreté...un bon film qui est superbement joué par ses deux acteurs principaux. - Libération
Entre documentaire et film de genre Frères d'exil dégage une force certaine. Le film touche juste. - La Tribune
Dur âpre exacerbé le film dédié à Pasolini est ce qu'on a coutume d'appeler un constat sans concession. - Le Figaro
La difficulté de l'exil les affrontements turco-kurdes qui se perpétuent au-delà des frontières autant de thèmes passionnants. Figaroscope
Le film social puisqu'il dépeint une tentative d'intégration sur fond de communautarisme est aussi un thriller sec et âpre d'une brutalité parfois excessive. On peut dire que les deux comédiens crèvent l'écran. - Télérama
C'est un film double sombre et lumineux baigné de sang et d'espoir débordant de haine mais aussi d'amour. Un film dur puissant récompensé à Locarno par un Léopard d'argent et un Prix du Jury oecuménique. - La Vie
Le film explore avec nuance l'univers des exilés décrit sans concession les logiques qui s'imposent à eux les manipulations dont ils peuvent être l'objet au sein même de leur communauté. Porté par son réalisme et une vision très personnelle Frères d'exil est une de ces oeuvres qui s'inscrivent pour longtemps dans la mémoire. - La Croix
Servi par une photo crue et des acteurs amateurs habités le film offre une plongée des plus réalistes dans l'enfer du fanatisme. Une chose est certaine vous n'en sortirez pas indemne. - Comme au cinéma
Le jeune Kurde Azad quitte ses parents pour rejoindre son grand frère en Europe.
Arrivé en Allemagne, Azad intègre un foyer d’accueil, où il rencontre Ibo, un orphelin de neuf ans, lui aussi d’origine kurde.
Une profonde amitié naît entre les deux garçons. Mais une mauvaise rencontre avec deux frères d'origine turque dégénère en crime et ravive les tensions entre communautés.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une situation propre à l'Allemagne mais davantage universelle.
Locarno 2005: Léopard d'Argent - Mention Spéciale du Jury pour Xewat Gectan Locarno Prix du Jury cuménique - Mention Spéciale Grand Prix Arte Mare - Médiavision Bastia 2005- Festival d'Angers- Festival de Tubingen- Panorama du cinéma européen de Meyzieu
Le tournage s'est déroulé à l'automne 2004 dans l'agglomération lyonnaise.
Yilmaz Arslan
Jean-François Hensgens
André Bendocchi- Alves
Evgueni Galperine
Tarantula- Yilmaz Arslan
Mémento Films distribution